-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal


❝ i miss the days ❞ ft. Laura

2 participants
Elektra Natchios

Elektra Natchios


Roleplayed by : Inglorious; Nono (he/him)
Faceclaim : laurel thoma
Secrets Révélés : 17

   

i miss the days when i had a smile on my face and wasn't so caught up in all of the small things, wasn't so adamant that I could handle everything alone.
I
MISS
THE
DAYS
Alarme qui retentit. Brusques martellements qui fracassent ta boîte crânienne. Paupières cimentées entre elles, odeur nauséabonde de vodka qui plane dans toute la pièce, t’as même encore la main posée sur un cadavre de bouteille qui gît au sol. Du moins, tu le penses, jusqu’à ce que tu dénotes la chevelure argentée qui trône salement sur le crâne de cet abruti de Tommy. Le blâme est posé : cette gueule de bois, il en est responsable. Tu en as décidé ainsi. Putain de soirée improvisée, il a le don pour te faire haïr l’aube. Tu n’as pas sa capacité à purger ton organisme aussi rapidement que lui, et pourtant, tu dois assumer ton travail nécessitant des horaires relativement fixes. Pour le simple principe, tu lui jettes un oreiller, récoltant en guise de réponse un simple grognement, suivi d’une parfaite imitation de la part de Lucky, dormant sur le flanc. Tu râles un coup dans tes draps, et daignes quitter ton lit – queen size pour la demoiselle, please – en te transformant en wrap de soie, enroulée dans le tissu. Tu t’empresses de faire couler le premier café de la journée, tout en oubliant de mettre la tasse, te faisait exprimer un sublime juron matinal. Réitérant la tâche avec succès, et pouvant t’enivrer du nectar, tu peux désormais aborder la journée d’un meilleur pied. Du moins, jusqu’à ce que tu réalises les chaussettes dépareillées que tu as enfilées avant de quitter le Penthengers –le penthouse des young avengers, ne demandez pas qui a eu l’idée. Par chance, tes parfaites imitations Rangers aux pieds, permettent de camoufler l’erreur.

Lucky t’emboîte le pas après s’être délecté d’un reste de pizza qui devait résider sur le parquet de ta chambre, à en juger du reste de tomate sur ses babines. Rien ne vaut l’air impur new yorkais pour se mettre en jambes, et accentuer la migraine par les retentissements de sirènes de véhicules banalisés en tout genre, et autres travaux intempestifs. Bouchons d’oreille, voilà dans quoi tu devrais investir l’héritage Bishop, sans oublier le double effet : éviter d’être témoin des disputes entre Tommy et America. Tu te perds dans tes songes, alors que tu traverses les rues de la ville à pieds, ayant en horreur les transports en commun. Tu te focalises sur la dernière affaire qui t’a été confiée, sur laquelle tu butes depuis cinq jours désormais. Enfant disparue dans des circonstances pour le moins étranges, et des parents qui ne semblent pas s’en inquiéter plus que cela. Pire encore, d’autres disparitions déclarées ces derniers jours, toutes les victimes ayant entre neuf et dix-sept ans. Seulement, si ton instinct te dicte vrai, pourquoi ta cliente aurait orchestré l’enlèvement de sa propre fille, pour venir faire appel à tes services ? Voilà l’immense point d’interrogation qui trône dans ton esprit, et pour lequel tu ne ressens que de la frustration.

Arrivée au bureau Hawkeye’s Investigations, Lucky s’empresse de grimper sur le canapé, à son emplacement habituel. Et aussitôt, le téléphone sonne. Tu cherches le peu d’énergie que tu conserves autour de toi pour avoir une voix descente, avant de décrocher le combiné. « Ne cherchez plus la jeune Wright. », voix modifiée, impossible de définir le sexe de la personne, ni l’âge. Tu remarques simplement un faible accent. « Pourquoi v… », bip, bip, bip. Putain. Après quelques secondes suspendues dans le temps, tu poses le regard sur Lucky. « Cette affaire va me rendre folle, tu le sais ça ? », haussement de sourcils canins, gémissement de tristesse. Te vient alors une idée. Tu raccroches le téléphone pour réinitialiser l’appel et décroches de nouveau, saisissant le numéro des services publiques téléphoniques. « Bonjour madame, » voix anormalement douce, « J’ai reçu un appel masqué et je souhaiterais savoir qui en est l’émetteur. Vous devez bien pouvoir m’aider ? Mon grand-père est sénile, je crains qu’il ait un problème… Comment ça vous n’avez pas le droit ? », tu hausses aussitôt le ton, toi et la patience… « C’est peut-être une question de vie ou de mort, » drama queen, même dans un mensonge, « et tout ce que vous pouvez faire c’est me dire d’attendre que la personne appelle ?! », makes sense, « Et s’il a marché sur un lego, a trébuché, s’est cogné contre du pain rassis, en a gobé un morceau, s’est cassé une dent, l’a avalée, et est présentement en train de S’ETOUFFER, je suis censée faire quoi ?! Sans-cœur ! », cours de théâtre ? Même pas. « Je vous souhaite une agréable journée. », termines-tu souriante et le timbre affreusement doux de nouveau. « Quoi ? », le jugement canin a sonné. « Me regarde pas comme ça, fallait tenter… Si t’as une meilleure idée, je suis preneuse. », tu t’avachis dans ton fauteuil, désespérée, lorsque tu perçois le son des griffures de Lucky sur le tapis, outre ses grognements. « Hey ! », t’exclames-tu agacée. Lucky cesse de détruire l’objet de décoration, et te regarde tout sourire. Ce chien sait communiquer, sans déconner. « Vraiment ? », il recommence. « Okay okay c’est bon j’ai compris, on y va ! », tu t’apprêtes à quitter le bureau, mais d’abord tu attrapes le morceau de tissu laissé par la mère Wright, appartenant à sa fille disparue. « Si tu la préfères à moi, je te renie. », l’heure des retrouvailles.

Cette fois-ci, c’est en taxi que tu allais devoir te déplacer. Non pas que tu n’es pas assez sportive pour marcher jusqu’à Staten Island depuis Manhattan, juste suffisamment flemmarde. Tu demeures quelque peu mitigée quant à cette subite idée de Lucky. Depuis l’invasion, avec tous les événements qui ont eu lieu, les directives gouvernementales et autres appels aux armes de la population, Elle et toi n’avaient guère eux l’occasion de faire une virée s’achevant par diverses tournées au bar du coin – débarrassé au préalablement par la vermine qui s’y trouve, cela va sans dire. Mais elle comprendra que tu te pointes six mois plus tard avec un « Hey meuf ! Ça fait longtemps ! » pour enchaîner sur une demande de faveur. Peut-être. Eventuellement. Tu règles le taxi, et découvres l’immense Institut Xavier. « Allez Lucky, ton idée, tu assumes. Tu crois quand même pas que je vais faire toutes les pièces. T’as peut-être un œil en moins, mais t’as tes deux oreilles et un très bon odorat pour sentir la pizza. Chop chop ! Cherche ta… cousine ! », il te guide, presque au galop, te faisant slalomer entre les mutants de tous âges qui arpentent les couloirs. Tu enchaînes les « pardon pardon » et « excusez le, il a faim » jusqu’à arriver à une salle aménagée en dojo, de laquelle émane quelques cris de douleur. Pas de doute, c’est bien là. Tu attends à l’orée de la porte, tenant Lucky tout excité entre tes jambes. Lorsque la fin du cours sonne, tu patientes que les troupes – amochées mais on ne dira rien – en sortent pour entrer à ton tour. Tu lâches le fauve au poil roux, qui s’empresse de sauter sur la brune à la chevelure parfaite – aucune jalousie. Légère grimace crispée qui s’esquisse sur tes lippes, mains croisées dans le dos et pas hésitant, tu te décides finalement à entrer dans la pièce. « Je sais pas ce qui m’impressionne le plus. Te voir donner des cours, ou constater à quel point il te préfère VRAIMENT à moi. T’as un pouvoir caché sur les animaux ? »,  la politesse veut qu’on dise bonjour dans un premier temps. « Heeeeeeey… », dernier temps qui échoue dans le néant.  Tu as légèrement peur de sa réaction face à ton absence de nouvelle depuis plusieurs mois. « Je passais dans l’coin j’me suis dit que c’était l’occasion. », personne ne vient à Staten Island, et elle peut détecter tes mensonges aux battements de ton cœur. Smart move Kate, smart move.

MADE BY @ICE AND FIRE.
Laura Kinney

Laura Kinney


Roleplayed by : jess (elle) ou jean-micheline-j'en-rate-pas-une.
Faceclaim : charleen weiss.
Secrets Révélés : 67

   https://awaken.forumactif.com/t46-laura-kinney-not-good-w


|
i miss the days ;
@Katherine E. Bishop


— Effluves diverses, variétés qui se cumulent, s’accumulent à travers les couloirs de l’institut. A force d’humer toutes les senteurs matinales c’était se demander si le domaine n’était pas une gigantesque serres aux -trop- nombreuses émanations qui n’avaient décidément rien à faire ensemble. L’odeur de l’adolescence, la découverte de la vanité à son paroxysme, du moins pour beaucoup. L’odeur d’effronterie qui était à savoir qui avait la plus belle peau, la plus lumineuse des chevelures ou encore les biceps les plus gonflés, tout ces quelques choses en comparaison d’autrui, tous plus adversaires les uns que les autres. Rude concours qui se jouait en ces lieux. C’était comme tous les autres établissements finalement. Mélange nauséabond des différents produits crémeux qui promettaient un derme aussi lisse que sans pore, sans que les pauvres victimes des publicités ne se doutent qu’ils provoquaient presque eux-mêmes l’acnée qui agrémentaient les visages juvéniles en mal de reconnaissance. Les parfums des uns et des autres à la limite du supportable se mariaient comme une mauvaise cuisine où l’on mettait tous les restes du réfrigérateur dans un seul et même plat, salade prenant les graisses huileuse d’un beurre de cacahuète, un pain bien trop dur et quelques morceaux de viandes qui restaient dans la casseroles la veille. Au moins c’était largement suffisant pour un repas que personne n’avait envie de manger. Mais là n’était pas le sujet.

Les vagues vinrent lui chatouiller les narines un matin supplémentaire, un réveil de plus dans cette concentration incertaine qui lui rappelait la veille où, déjà, elle s’était insurgée et à se promettre qu’elle partirait bien vite. En tout cas, si le vieux (c)roulant lui faisait la bonté de lui accorder sa liberté.
Pied gauche à terre, les yeux sûrement encore collés, alors qu’elle forçait sur ses paupières, les cheveux en bataille et à présent le glas déclenché. Assourdissement de cette foutue sonnerie qui retentissait encore trop de fois par jour. Et comme chaque levé, elle se rappela qu’il lui fallait jeter le bon vieux réveil matin inutile qui faisait un tintamarre dans le vide, boucan servant davantage aux chambres voisines puisqu’elle avait systématiquement les yeux déjà ouverts. D’autant plus qu’il s’agissait d’un bruit monstrueusement agaçant.

La lune de la nuit passée devait très probablement être en une mauvaise circonscription, dans les couloirs s’élevaient alors les grommellements malencontreux de quelques-uns des étudiants -de tout âge ce qui était malgré tout appréciable- sur l’humeur à chier de l’une des nouvelles professeures de l’institut. L’entièreté des mutants présents était au clair avec l’état urgent de la situation de la planète terre. Pourtant, ils ne semblaient pas tous prêt à accepter gratuité de souffrance pour contrepartie. Ils étaient là pour apprendre, expérimenter, se perfectionner… Et non pour finir une fois sur cinq à l’infirmerie, dépendamment de l’état personnel de Kinney. D’autant qu’elle semblait rarement de bonne humeur, ou même de quelque chose qui s’en rapprochait. A défaut des mises en garde du directeur Xavier, il fallait bien admettre qu’elle n’était que trop peu encline à revoir ses méthodes d’enseignements, ce qui faisait probablement d’elle la plus détestée -après Logan.

« Du nerf, on va pas y passer la journée, petit. » Le regard était franc et figé dans ceux de son adversaire en apprentissage, quoique cela ne l’empêchait jamais de sortir ses griffes. Précepte était pour X-23 de préparer chacun d’eux à la dure réalité des coups qu’ils prendraient dans la gueule. Alors elle se devait de les mettre tous autant qu’ils étaient en condition réelle. Ou presque.
Le “petit” comme elle s’était amusée à l’appeler n’était peut-être pas beaucoup plus jeune que ce qu’elle paraissait. Ce qui sembla d’ailleurs faire sortir l’apprenti de ses gonds. Insolence était un maître mot qui lui seyait assez bien et dont elle connaissait le fonctionnement quasi-parfaitement. Évidemment elle n’était pas d’excellence en cet art, mais elle se débrouillait plutôt bien. Attiser la rage était, selon Laura, un très bon leitmotiv pour survivre. Après tout, elle n’avait connu que cette engeance depuis sa création jusqu’à ce jour.

Pauvre essai pour lequel Josh avait visiblement tout donné, en vain. En un quart de seconde, malgré le colosse qui se présentait sous ses griffes, la professeure était déjà en pleine possession de la vie ou de la mort. Ses griffes effleurant le joli cou immaculé de l’homme qui, semblait-il, n’avait jamais eu à cœur de développer et vivre avec sa mutation, l’assumant pleinement. Comme pour beaucoup d’entre eux, les événements passés deux ans auparavant avaient provoqué quelques esprits, l’obligation de sortir de l’anonymat pour certains et de s’engager finalement dans la bataille. A leurs risques et périls.
X-23 se mit à soupirer d’agacement et relâcha aussitôt le pauvre étudiant qui se releva aussitôt et vérifia par tâtons vifs qu’il n’était pas blessé et bel et bien vivant. « Sortez. Le cours est terminé. Vous reviendrez quand vous aurez décidé de vous battre sérieusement. C’est pas un cours de coloriage ici. » Le ton cinglant étrangement similaire à quelqu’un d’autre qui aurait bien pu avoir les oreilles sifflantes tant les étudiants sortant bougonnaient dans leurs coins les wolverine et leur ressemblance au moins sur leurs drôles de méthodes pédagogiques.

Assise sur le petit bord bien bas du tatami qui avait fait office de ring, Laura tournait le dos à l’assemblée qui s’était éclipsée à la suite de son ordre. Sans en faire quelconque vérification, ses sens furent happés par l’étonnante fragrance du poil tout juste humidifié d’une truffe animale. Dans le genre à la fois familière et lointaine. L’ouïe aux aguets, en se concentrant elle remarqua le galop qui se rapprochait dangereusement, semblable à un troupeau tant les pattes du destinateur se faisaient bruyantes sur le sol de l’école. Pourtant elle n’eut même pas le temps de se retourner que déjà elle se retrouva acculée par la bête à poils chauds. Même si cela faisait bien des mois que Kinney n’avait pas vu le clébard, elle l’aurait bien reconnu entre mille. « Doucement Luck’, garde ta bave pour toi ! » Les humaines en l’air, Laura tenta de se redresser en faisant reculer le sac à puces sans pour autant l’envoyer paître, malgré son accueil plus qu’à désirer, elle était toujours loin du mécontentement lorsqu’elle pouvait voir le chien appartenant à une seule et unique individue.

L’oeil avisé et tranchant de la mutante se redressa alors que la queue poilue de Lucky faisait office de barrage tantôt venant de droite, tantôt de gauche à la vue déposée sur l’interlocutrice qui s’annonça à peine. Les présentations étaient devenues inutiles entre ces deux femmes, une économie d’énergie en quelque sorte. Laura ne pouvait cependant difficilement cacher la surprise qui se dessinait sur son visage de voir la détective dans l’enceinte de l’institut Xavier. N’avait-elle plus son numéro pour lui passer un coup de fil ? Qu’importait la raison finalement, puisque sa venue lui servirait très certainement à la dispenser des responsabilités de tenue des prochains cours.  
Note humoristique, ou bien maladresse de l’hésitation pour engager la discussion, elle concentra son attention sur le palpitant qui s’emballait légèrement, juste suffisamment pour reconnaître l’état d’embarras qu’était celui de l’humaine. Etait-ce parce qu’elle se trouvait dans l’antre des bêtes, description qui leur avait été faite durant de nombreuses années, avait valu une guerre de proximité entre détenteurs du gène X et ceux qui en étaient dépourvus. Quoiqu’à y réfléchir ce n’était pas vraiment le genre de l'œil de faucon.

X-23 daigna finalement se lever, obligeant l’animal à quatre pattes à faire le tour de sa silhouette avant de venir aplatir ses deux pattes avant sur elle, tandis qu’il restait en équilibre sur les deux arrière. Les caresses volées secouèrent vivement le pelage brillant entre ses doigts, et il finit par laisser sa proie, pourtant sa joie toujours autant exprimée par l’agitation de sa queue dont la perte de ses poils les laissaient s’écraser sur le tapis d’entraînement -elle entendait déjà les voix stridentes de certains râler pour le ménage qu’elle n’aurait sûrement pas fait. « C’est une question que je me pose encore. Je parie que Lucky serait bien plus efficace que la plupart des élèves… » Rétorqua-t-elle à la gentillette provocation, se trouvant peu agréable probablement si une ou deux oreilles traînaient encore à l’entrée du dojo. Des revers de ses mains elle épousseta ses vêtements, rictus qui illumina pour la première fois de cette journée le visage du professeur Kinney. « Bishop. Tu passes jamais dans l’coin. » Tacle bien placé, peut-être que cette fois Kate allait enfin comprendre que cela était inutile de vouloir entourlouper la mutante et qu’elle ne se laissait pas si facilement berner. L’ombre de Laura se déplaça lentement à l’effigie de sa propriétaire qui réduisit la distance qui la séparait de son interlocutrice. « Dis-moi que tu viens me libérer de ces cours interminables. Déjà élève j’en pouvais plus, mais maintenant de l’autre côté, c’est pire. »

Dans un geste qui se voulait amical, mais qui, en réalité se trouva être plus brutal que nécessaire, la paume de la mutante qui malmena en un claquement le haut de l’épaule droite de la Bishop. « Qu’est-ce qui t’amène ? » Elle coupa tout aussi vite le contact, comme si l’intention n’était qu’à enlever le balais qui semblait tendre la détective. Pour autant, Laura n’était pas non plus le genre à compter fleurette autour d’une tasse de thé, préférant largement aller droit au but, ce qu’elle savait avoir en commun avec sa visiteuse.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

Elektra Natchios

Elektra Natchios


Roleplayed by : Inglorious; Nono (he/him)
Faceclaim : laurel thoma
Secrets Révélés : 17

   

i miss the days when i had a smile on my face and wasn't so caught up in all of the small things, wasn't so adamant that I could handle everything alone.
I
MISS
THE
DAYS
C’est d’un œil amusé que tu te délectes de la scène qui se joue sous tes yeux. Si la mutante daignait te jeter ne serait-ce qu’un rapide coup d’œil, elle constaterait le léger sourire empli de malice qui étire tes lippes. Le canidé n’a pas attendu la moindre seconde pour se jeter sur la brune assise sur le bord du ring improvisé, pour un don salivaire auquel tu as été toi-même habituée. Les billes azurées de la mutante viennent enfin se poser sur toi, tandis que la queue de l’amoureux des pizzas vient balayer l’air entre vous, dispersant dans son euphorie des volutes de poils à la sensation de cire, qui viennent s’écraser sur le tatami. Elle se redresse enfin, et détend sa silhouette pour se trouver dès lors à ta hauteur, l’animal heureux ne cessant pas de la coller. La répartie habituelle de la jeune Kinney n’a de cesse de te faire décocher sourires spontanés et vifs, la brune se voulant mordante, comme à son habitude – parfois littéralement. « A la cantine, pas de doute. Sur le ring… Je miserais pas une bille sur lui. », admets-tu, la cible de ton tacle levant une oreille vers toi et cessant toute activité d’excitation l’espace d’un instant. Sans que tu n’aies eu à en douter la moindre seconde, Laura devina aisément que ta présence ici n’était guère une quelconque improvisation ou simple coïncidence. Par la même occasion, elle s’avance de quelques pas pour réduire la distance qui vous sépare, te permettant ainsi de découvrir, ou redécouvrir, la profondeur azurée de son regard. « Ouaiiiiis je… », commences-tu, une main venant se glisser à l’arrière de ton crâne, plongeant dans tes fines mèches brunes. La main de la mutante vient se planter sur ton épaule, plus brutalement qu’espéré, ne manquant ainsi pas de te faire légèrement tituber d’un côté. Eternellement surprenante, tu en oublierais presque la force dont elle est capable. Pas étonnant qu’elle soit sous-estimée par la majorité de ses ennemis, si silhouette comme trompe l’œil de ses capacités surhumaines.

Sa main ne reste pas plus longtemps accrochée à ton épaule, mais est bien vite remplacée par la tienne qui vient masser ton muscle, dans l’espoir vain d’apaiser la douleur. « Si j’avais un autre pouvoir que celui de trop parler, je jure que je t’aurais foutue sur ce tapis plein de sueur. », lâches-tu d’un ton plein de second degré. « Du coup ! J’aiiii besoin de ton aide. Oui. », confesses-tu, air innocent dessiné sur tes traits fins. Mais l’air disparait bien vite pour laisser place à un regard revolver, façon far west. « Répète ça à Clint, je trouverai le moyen de me faire injecter du Steve Rogers en bouteille et deviendrai pire cauchemar que tes élèves. », fausse promesse prononcée, mais d’expérience tu sais ton mentor capable de te rabâcher telle anecdote pour de bien trop longs mois. « J’ai cette affaire de disparition d’une gamine à Manhattan, qui me prend la tête depuis cinq jours, pour être honnête. Mais y a pas qu’ça, la mère est louche, je me demande si elle n’y est pas pour quelque chose… Bref ! Comme je sais que t’as déjà dit oui au mot « disparition » je te propose qu’on file, je te signe un mot d’absence pour Professeur Roulettes, et je te briefe en voiture. », tu tournes les talons, sachant parfaitement qu’elle était la candidate idéale pour se lancer aveuglément à l’aventure, et le tout sur fond de blagues sanglantes.

Vous quittez l’Institut, Lucky tout jaloux préférant se tenir entre vous deux. Devant l’enceinte, ta fidèle Dodge Charger de 1970, prête à vrombir dès le moteur allumé. Tu fais monter le canidé sur la banquette arrière, et t’empares de ta tenue d’Hawkeye dans le coffre avant de monter place conductrice, commençant aussitôt par t’habiller. « L’envers du décor… J’ai pas de superpouvoir façon Superman pour me changer dès que besoin en claquant des doigts. », justifies-tu avant que la brune ne te fasse la moindre remarque, ou se contente du moindre jugement exprimé par ses sourcils arqués et son regard au ciel, légendaire expression de la mutante. Judicieux choix de véhicule pour procéder à telle opération, dans un espace aussi restreint, te faisant inéluctablement adresser quelques coups de coudes à la Kinney. Tu finis de zipper la veste violacée, fin prête. Comme escompté, le moteur rugit aussitôt, et tu démarres en patinant. « Alors, j’te disais. Il y a cinq jours une femme est venue pour me demander d’enquêter sur la disparition de sa fille. Rien d’anormal en soi, pour une détective privée je veux dire… Là où ça se corse, c’est les micro-détails qu’elle dégageait. Faux signes d’inquiétude, sa manucure abimée à seulement deux doigts, pas de démangeaison particulière sur la peau, ni d’anticernes sous les yeux… Et qui plus est, mes pistes m’ont guidée jusqu’à un gala de charité pour les orphelins de l’Etat, et devine quoi ? Son mari en était l’hôte ! Bref, je soupçonne que le couple dorme merveilleusement bien, et profite bien de leur vie mondaine. », tu habilles tes explications de gestes de main, l’autre tenant bien évidemment le volant. Tu glisses ensuite ta main dans la boîte à gants pour en retirer ta paire de lunettes de soleil, te protégeant des rayons qui viennent t’éblouir. « D’autres disparitions d’enfants ont été déclarées, de ce que je sais, ils ont tous entre neuf et dix-sept ans, et sont survenues dans un rayon de cinq kilomètres. Comme je galère, je me suis dit qu’un petit coup d’nez ne serait pas de trop tu vois ? », demandes-tu avec rhétorique, tournant le visage vers la mutante. « Et comme j’ai un chien incapable de retrouver autre chose que de la pizza... Par contre il t’a retrouvée. Tu fais ce que tu veux de cette information. », souffles-tu amusée, échangeant un regard complice avec Lucky par le biais du rétroviseur intérieur.

Tu gares le véhicule dans une contre-allée, laissant l’animal faire de même, et repasses par le coffre pour récupérer arc et flèches, les passant par-dessus ton épaule. « J’ai récupéré un vêtement de leur fille, si ça peut aider. » tu sors de ta poche un morceau de tissu, espérant qu’il contienne encore suffisamment d’odeur pour permettre à Laura d’identifier une piste. « Tout me mène à ce quartier, qui se trouve à deux blocs de là où s’est tenu le gala. Ils tiennent une autre soirée ce soir, mais si on pouvait éviter de s’y retrouver… Même si je connais ton amour immeeeeeense pour les robes de soirée, qui te siéent à merveille ! », tu t’en amuses, rien que de cette idée de voir la Kinney à un tel événement, vêtue d’une tenue empêchant toute aisance.


MADE BY @ICE AND FIRE.
Laura Kinney

Laura Kinney


Roleplayed by : jess (elle) ou jean-micheline-j'en-rate-pas-une.
Faceclaim : charleen weiss.
Secrets Révélés : 67

   https://awaken.forumactif.com/t46-laura-kinney-not-good-w


|
i miss the days ;
@Katherine E. Bishop


— La première rencontre était presque un lointain souvenir. Il aurait pu en être des années auparavant comme seulement quelques semaines, mémoire défaillante, n’aurait su retrouver l’information tant il avait été simple d’échanger avec Kate Bishop de Hawkeye Investigations depuis leur rencontre. Et puis selon la mutante il en était tout aussi inutile de s’attarder sur ce genre de détail. Preuve était que ni l’une, ni l’autre, n’avaient la nécessité de perdre du temps en bavardage, préférence même pour l’efficacité commune qu’elles semblaient partager à leurs manières.
L’humour, bien que limité pour la griffue, elle se ravisa de tout commentaire à l’encontre de la capacité de l’humaine à la mettre au tapis. Non pas que l’orgueil bouffait son ardeur, mais Laura se savait capable de bien des déboires et extrémités que la Bishop ne pouvait peut-être même pas soupçonner. Hypothèse nouvelle, était-ce la clonée qui se trompait au sujet de la jeune femme ? Là encore, il n’y avait aucune importance à s’attarder sur le sujet.

L’interlocutrice exposa la vérité, raison bien largement suffisante à la simple évocation du besoin d’aide, tant que cela était loin de ces enseignements interminables qu’elle se devait aujourd’hui de mener pour honorer sa parole -autrement dit abdication aux exigences du Professeur X. La menace résonna comme un miaulement aux oreille de X-23, lui arrachant un drôle de rictus au coin du visage, lui arrachant un murmure tout juste audible pour l’intéressée. « Même badigeonnée chaque jour d’eau de toilette de super soldat, ce ne serait pas suffisant. » Elle ravisa d’en construire une polémique, concours d’utérus le plus robuste pour lequel elles étaient toutes deux bien plus mature que d’autres pour ne pas rentrer dans ce petit jeu pour l’instant. Kate semblait préoccuper.
Écoutilles grandes ouvertes, Kinney mima presque son hôte imprévue dans les faibles explications primaires qu’elle lui énumérait. La simple réponse en guise de réaction paraissa évidente pour Laura. N’était-elle pas une héroïne elle aussi depuis qu’elle avait rejoint les X-Men dans leurs combats ? C’était encore à prouver, néanmoins, elle ne s’était pas faite prier pour emboîter le pas de la détective, non sans attraper sa veste toute d’un cuir noir et gris exposée à l’entrée du dojo dont la capuche, délaissée pour l’heure faisait un parfait masque d’anonymat. Après tout c’était le lot des héros, n’était-il pas ?

Le silence en disait long sur l’état d’esprit de Laura qui canalisait l’idée que dans l’éventualité où une pauvre enfant pouvait se retrouver plus ou moins dans la même situation qu’elle -ou ses “soeurs”- cela ne présageait que sang versé, et ce sans aucune propreté ou respect des victimes. Précisément le présage d’un carnage comme seule X-23 savait s’adonner, comme héritage à son code génétique originel. La veste correctement ajustée, bien que désagréablement collante sur sa chair, la X-Woman avait fini par s’y faire. Tant que cela n’était pas de l'acabit des combinaisons ridicules que ses pairs et mentors portaient…
Mais il semblait bien moins aisé pour Bishop d’en faire de même pour sa propre tenue de super-héroïne. Le confort de la Dodge Charger 1970 qui n’apportait aucun sentiment si ce n’était de l’indifférence tant le clone avait été dépourvu de cette surprenante passion pour les engins motorisés à quatre ou deux roues. Néanmoins, elle su déceler parfaitement les divers coudes, hanches et mains qui gigottaient dans tellement de sens différents que la Kinney sentit passer les quelques coups maladroits qui, à force, finirent par bien vite arracher un grognement chafouin à celle qui se retrouva le dos complètement contre la vitre de la place passagère. « Bon, ça va miss monde, t’as fini ? Si j’avais su, j'aurais attendu la fin de ton défilé. » Gratuité dans les mots, lorsqu’enfin Kate sembla enfin installée, signe d’une permission pour Laura de se positionner convenablement dans son siège, omettant -sûrement volontairement- d’y attacher sa ceinture de sécurité. Fort heureusement le moteur se mit finalement à vrombir et le strident des pneus attaquant sans vergogne le bitume de l’allée principale donnant sur la sortie de l’Institut Xavier incita la mutante à regarder par le biais du rétroviseur extérieur l’état de celle-ci, songeant évidemment à ces quelques-uns qui ouvriraient une enquête pour connaître le fin mot de cet affront et décolleraient un fin sourire à la résidente.

Route défilait sous les lapis lazulis de X-23 qui se montra attentive au récit de Katherine et venait de temps en temps jeter un regard tantôt à sa kidnappeuse, tantôt à son clébard qui s’habillait, lui, de ses plus beaux yeux doux.
Drôle d’affaire sur laquelle s’était engagée la détective et qui fit plusieurs tours dans l’esprit de Laura. La première information qui l’inquiéta concernait le cœur même de l’investigation : une enfant. Qui devint bien trop vite au pluriel lorsque Kate arriva à la fin de son histoire. Coupable présumé, tant que contraire n’était pas démontré. Il était au moins évident que pour la jeune femme, la lucidité était un maître mot, alors il fallait pour la consultante d’infortune se parer de ces mêmes méfiances. Ce qui ne présentait aucune difficulté pour l’instant. Suivant.
Il était office des parents de la gamine portée disparue initialement. De sa mère plus précisément, ce qui vint titiller l’oreille de la sauvage dotée de griffes. Cette fois elle ne quitta plus Kate du coin de l'œil qu’elle parvenait à voir derrière la branche de sa paire de lunettes de soleil violacée. Sa main gantée de cuir se posa sur sa lèvre inférieure, tandis que sa réflexion s’agitait de plus en plus, bien que légère si l’on comparait à l’expertise de la détective privée.
Le fin mot du casse-tête final balança une étrangeté plus grande encore : Un gala de charité pour orphelins. Mais ce ne fut qu’aux dernières explications de Kate que Laura comprit finalement ce pourquoi elle était venue la chercher jusqu’au fin fond de Staten Island. Toujours cette note atypique qui semblait être propre à la complicité de Lucky et sa maîtresse, laissant une Kinney perplexe quant à ce qu’elle devait en déduire. « Que j’ai une odeur de pizza ? » Question sans réponse mais peut-être était-ce bien mieux ainsi.

Moteur laissé au refroidissement, symbolisant pour deux jeunes femmes et un chien que bon port était arrivé. Laura descendit à son tour de la voiture tandis qu’après un œil avisé, et habituel, gauche puis droite, et enfin dans la ruelle adjacente à la place de parking, la mutante rejoignit Oeil de Faucon jusqu’à l’arrière du véhicule. Avant même de découvrir ce pourquoi, réellement, elle avait été convoquée par Hawkeye Investigations, Laura garda les pupilles traînantes derrière elle, en direction du recoin de la rue. « Dis-moi tes soupçons Bishop. Tu penses à des enlèvements pour quoi ? Des demandes de rançons ? Du trafic d’enfants ? Pir… » La mutante s’arrêta nette en arrivant à la hauteur de Kate et Lucky quand ses yeux glissèrent jusqu’au dit vêtement de la gamine disparue. Un soupir suffisamment expressif s’en échappa d’entre ses lèvres, puis ce fut un air dépité qui s’empara du visage déjà assez froid de X-23. « Je crois qu’on me l’avait encore jamais faite celle-là. » Elle lui prit le linge qui semblait déjà abîmé tant par la forme que par l’odeur. Dans un autre sens, si ses facultés telles que son odorat pouvaient servir…

Narines plongées jusqu’à un petit centimètres du tissu elle remarqua néanmoins les traces de boue séchées, mais qui semblaient avoir été faites il y a bien plus d’une semaine, donc avant les cinq jours d’enquête déclarés par la détective. Katherine lui exposa alors le semblant de consigne qui rentrèrent littéralement dans une oreille et ressortirent par l’autre. « Tu veux retrouver la gosse, on ira où le peu d’info’ nous mènera j’imagine. » Laura fronça néanmoins les sourcils alors que son nez s’imprégnait encore des faibles distinctions d’effluves que dégageait ce qui ressemblait à un gilet. « C’est la mère qui te l’a filé ? » Dureté de son regard azuré qui se posa sur les verres teintés de Kate alors qu’elle redressait finalement la tête pour venir humer l’air environnant. C’était difficile à percevoir à travers toutes les odeurs qui se confrontaient en plein cœur de cette rue, et sans compter les arômes caoutchouteuses et chaudes qui émanaient de la Dodge Charger. « Hmpf. Tu peux en dire autant peut-être ? T’as pas l’air d’être attachée aux talons hauts et robes extravagantes. » Déclaration cinglante d’une Laura qui s’amusa de la situation mais qui, soudainement, venait d’avoir une idée lumineuse.

Kinney rabatta sa capuche du même cuir noir et gris sur sa tête, retombait alors en un masque au dessus de son visage et jusqu’à son nez pour  se fondre un peu mieux encore, elle accrocha le gilet d’enfant à sa taille. « Eh bien si je sens la pizza, peut-être que ça nous sera utile après tout… » Soupira la mutante qui se détourna de son interlocutrice pour s’adresser au sac à puces. « Ok Lucky, on va jouer. Kate et moi on va aller se cacher un peu plus en hauteur, et il va falloir que tu retrouves notre trace mais surtout que tu restes à dehors ! » Elle accompagnait ses quelques mots d’un geste ou deux du doigt. Les poils de la queue battant l’air à vive allure, Laura se demanda définitivement si ce pauvre animal comprenait un traître mot de ce qu’elle venait de lui dire. A contrario de ce que l’humaine à côté d’elle avait pu penser, la mutante ne savait pas du tout y faire avec les animaux, alors elle avait essayé une technique comme elle avait pu déjà le faire avec des enfants, peut-être que cela porterait ses fruits. Ou pas. Au pire, le binôme se débrouillerait une fois sur place.

Elle ne laissa cependant pas quelconque intention d’une réflexion ou remarque supplémentaire à la Bishop qui se vit brusquement embarquée sur le dos de Kinney, chacune de ses jambes de part et d’autre des hanches de la griffue. « Accroche-toi bien. » Ordre émis, réception faite, ou non, ce n’était plus de son ressort. Alors Laura s’élança en courant, maintenant les cuisses de l’humaine par ses avant-bras, la tenant fermement, et elle courra en direction d’un mur à quelques dizaines de mètres de là. « Agrippe-toi je vais lâcher tes jambes ! » Alors un rictus s’étira lorsqu’elle eut pris suffisamment d’élan pour finalement faire un bond, lâchant comme prévu les jambes de Kate qui, elle l’espérait, se tiendrait à la force de ses cuisses et de ses bras. Toutes griffes sorties, autant celles de ses deux mains que de ses deux pieds, elles se retrouvèrent toutes deux pendues dans le vides avec pour seuls appuis les lames d’adamantium plantées dans les briques du bâtiment visé.
Laissant quelques instants à la détective de se “remettre” -comme elle le pouvait- de ses probables émotions, X-23 tourna à demi la tête vers elle pour la regarder du coin de l’oeil. « Guide-nous à ce gala, on sera moins vite repérées en passant par les toîts. Et on ira plus vite comme ça. Car si ton intuition est la bonne et que les parents de la gosse sont impliqués, on va devoir être discrètes. Pour l’instant. » Sur cette infime note qui laissait en suspens toutes éventualités possibles, Laura décrocha alors les uns après les autres ses membres tenus par ses griffes pour grimper sur le murs à une vitesse d’abord lente mais qui se fit de plus en plus soutenue jusqu’à prendre de la hauteur et atteindre le sommet.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

Elektra Natchios

Elektra Natchios


Roleplayed by : Inglorious; Nono (he/him)
Faceclaim : laurel thoma
Secrets Révélés : 17

   

i miss the days when i had a smile on my face and wasn't so caught up in all of the small things, wasn't so adamant that I could handle everything alone.
I
MISS
THE
DAYS
Le tissu aussitôt tendu à la jeune mutante, brise son élan interrogateur. Tu ne parviens à retenir ce fin sourire empli de malice qui s’esquisse au coin de tes lippes, alors que tu envisages sa réaction de tes billes azurées, ce soupir qui en dit long. « Je pense à tous les scénarios possibles, mais surtout que ta gueule là, n’a pas de prix. Dommage que je n’ai pas de lentille photographique comme Clint… », petite moue désolée, masquant l’amusement que la mutante peut aisément déceler en arrière-plan. La brune s’empare du vêtement et l’approche de ses narines, tandis que tu sens Lucky suspendu dans le temps, patientant que la mutante exerce ses talents enfouis dans son code génétique. Elle t’interroge sur l’origine du vêtement, tu y réponds d’un acquiescement positif, accompagné d’un léger bruit de validation. Tu peux percevoir son odorat en pleine action, et tu retiens un rire amusé face à la scène, ayant pour habitude d’observer Lucky procéder de la sorte lorsque de la pizza traîne non loin de son panier, les effluves embaumant les lieux. Sourire satisfait lorsque la mutante se lance sur un sentier sur lequel elle admettra bientôt défaite. « Tu ne le sais pas encore, mais je suis littéralement née dans la mondanité de Manhattan, tout au contraire, les robes extravagantes et talons hauts ça me connaît, juste que ça me déplaît. Ça n’empêche pas ce divin déhanché d’exister. », courte pause, le temps de parfaire tes mots d’une brève démonstration, sourire amusé accroché aux lèvres. « J’aurais pu être Gossip Girl mais j’ai préféré l’idée de me retrouver dans une contre-allée avec une femme-chien qui sniffe du tissu resté dans ma poche depuis 5 jours. », confesses-tu en adressant une légère tape sur l’épaule de la mutante.

Laura camoufle légèrement son visage à l’aide de sa capuche et s’adresse maladroitement au canidé qui la dévisage, langue dehors pour réguler sa température. Tu croises un bras sur ta poitrine, ta main libre venant accrocher ton menton, et observes la scène, amusée face aux gestes improvisés de la griffue pour communiquer avec l’animal. Tu es bien rapidement ramenée à la réalité de l’instant lorsque tu décolles du sol, forcée à enrouler tes jambes autour des hanches de la mutante. « Ok, ça devient coquin ! », lâches-tu entre deux inspirations face à l’effort forcé. La brune prend son élan, les mètres s’effondrant peu à peu, entre vous et ce mur de béton qui vous fait face. Au dernier mètre et par pur réflexe de survie, tu lances tes bras autour des flancs de Laura pour lui laisser liberté de mouvements. Te voilà désormais devenue Hawkoala, maintenue à la mutante par la simple force de tes cuisses et tes bras, un battement de cils avant de quitter le sol. Tu n’as le temps que de percevoir le bruit du métal qui s’extirpe des membres du clone, que vous vous trouvez déjà collées au mur. « Wouuuuuuuuuuuuuuuuuh ! », cries-tu un peu trop prêt de l’oreille de celle aux sens aiguisés. « Hâte de l’ouverture du parc d’attractions Arme X ! X-Treme ? X-Perience ? Je veux trouver le nom. », échanges-tu, ou plutôt monologues-tu brièvement le temps de l’ascension de l’immeuble.

Au sommet, tu descends du dos de la mutante et remets ta tenue en place, ainsi que ta chevelure ; que tu transformes rapidement en une queue de cheval en cas de réitération du tour de manège. « Discrétion, ça me connaît. Un peu. Presque. J’promets rien. », tu détournes le regard en direction du lieu du gala et indiques le chemin d’un signe de tête à ta partenaire du moment. Si elle est capable de bondir de prodigieuses distances, tu t’emploies à l’usage de flèches grappin, pour parcourir les vides séparant les immeubles. De temps à autres un coup d’œil à la mutante, qui ne sue pas d’une goutte dans l’effort. Tu retiens toute remarque bien que beaucoup glissent sur le bout de ta langue, tu préfères garder la Laura concentrée telle qu’elle est actuellement, à tes côtés. Vous arrivez sur le toit du bâtiment où se tient le gala, un simple coup d’œil en contrebas suffisant à remarquer les différents invités parcourant le tapis rouge, les voituriers s’affairant à garer à la chaîne les véhicules tous plus luxueux les uns que les autres. « Suis-moi. », lâches-tu à la mutante avant de gagner une grille de ventilation que tu retires. Tu décoches une flèche de ton carquois et la plante sur la façade métallique, observant la seconde d’après les hélices se prenant de givre, te permettant de les détruire avec aisance. Tu ouvres la voie en t’insérant dans le conduit relativement large. Vous parcourez ainsi plusieurs dizaines de mètres de conduit. « Tu mâtes pas, hein. », lâches-tu à la brune qui t’emboîte le pas. Quelques mètres de plus et tu marques un arrêt, observant au travers les barreaux de la grille les individus s’affairant déjà aux cocktails. Tu y glisses un petit drone espion que tu guides grâce à la montre à ton poignet, recevant le retour sonore grâce à l’oreillette dans ton oreille. Tu laisses la place à Laura pour qu’elle puisse guetter en même temps et employer son ouïe. Un réel brouhaha atteint ton audition, rien de bien exploitable pour l’enquête. Finalement, tu perçois les mots d’un jeune couple, et te vient une idée.

« It’s show tiiiime ! », murmures-tu avec entrain. Tu invites la brune à poursuivre jusqu’à arriver aux toilettes. Le jeune couple trentenaire déjà affairé à s’embrasser un peu trop langoureusement dans une des cabines. Tu retires délicatement la grille et décoches une flèche sur la serrure de la porte principale, bloquant tout le mécanisme pour que personne ne fasse irruption. Tu te laisses tomber et t’excuses intérieurement pour tes actes à venir. « Sécurité intérieure, cessez-toute activité ! », lâches-tu à travers la porte que tu ouvres en activant la pointe d’une flèche au gaz tranquillisant, dirigée vers leurs visages alors que tu couvres le tien. Tu soutiens tant bien que mal leurs corps tombant et demandes à Laura assistance pour faire glisser les corps jusqu’au local entretien qui se trouve par chance directement dans les toilettes. « Suis-je désolée pour ce qui t’attend ? Pas. Du. Tout. », adresses-tu amusée alors que tu retires d’ores-et-déjà tes lunettes. Tu défais ta tenue, ainsi que celle de la demoiselle endormie – et attachée comme son conjoint – pour mieux la revêtir. Sublime robe parme, dos apparent, décolleté léger, accompagnée d’escarpins aux talons d’une dizaine de centimètres. Tu fais de même avec le costume légèrement brillant de l’homme. « J’ai déjà vu Logan en costume, vous êtes littéralement nés pour ça dans la famille, j’suis sûre. Allez, fais ça pour moi, pour les enfants en danger… », petite moue triste maîtrisée à la perfection pour l’inciter à accepter les conditions improvisées de l’enquête.

Tu te tiens au bras de Laura, tes cheveux désormais lâchés et coiffés à la va-vite pour un effet fatal. Tu mènes le pas avec une aisance déconcertante, t’emparant d’un cocktail sur ton chemin et adressant un léger coup de coude à ta partenaire pour qu’elle t’emboîte le pas. C’est le masque de la mondanité que tu revêtes désormais, univers que tu exècres mais des vies sont probablement en danger. L’hôte de la soirée, ta cliente, vous aperçoit bien rapidement et s’empresse de venir à votre rencontre. « Mademoiselle Bishop, je ne pensais pas vous revoir de sitôt… », t’adresse-t-elle la voix hésitante, le regard fuyant, alternant entre ta partenaire, toi, et l’environnement. « Que voulez-vous, mon père que vous connaissez sûrement, Derek Bishop, apprécie que je participe à de tels événements lorsqu’il est occupé ailleurs. », lâches-tu souriante, observant les détails de la jeune femme. Manucure de nouveau parfaite, aucune trace de cerne même déguisée derrière une couche de maquillage, époux affairé à son jeu de charme auprès des potentiels donateurs, mêlant rires et caresses discrètes auprès des jeunes femmes. Pas l’once d’une inquiétude décelable sur leurs visages, en somme. « Oui, je vois… Comment avance l’enquête ? Nous avons fait appel à la police de notre côté, sans grand succès… Nous avons bon espoir d’obtenir des informations de la part de nos invités… », fine goutte de sueur glissant le long de son front. « Oui, je n’en doute pas, vraiment pas. Je vous tiendrai au courant si un élément nouveau apparaît dans mon enquête, soyez-en assurée. », souffles-tu en apportant ta main libre sur la manche brodée de sa robe, glissant un traqueur par la même occasion ; alors que son regard se porte sur Laura – totalement à son aise. « Je ne vous savais pas… », commence-t-elle. « Oui, l’incarnation du Bonheur ! », tu te colles un peu plus à Laura pour parfaire le jeu d’actrice, collant presque ta joue à la sienne. « Profitez bien de la soirée, n’hésitez pas s’il vous faut quoi que ce soit. », tu remercies l’hôte et attires Laura à ta suite dans le sens opposé. « M’accorderiez-vous cette danse, mademoiselle Kinney ? », tu ne lui laisses bien entendu pas le temps de la réplique que tu l’entraînes dans ton slow, parfaite occasion d’observer discrètement les environs et de tendre l’oreille, pour mieux remarquer quelconque activité suspecte. « Tu vois, je t’ai dit que je la sentais pas. T’as remarqué des choses, à l’exception de tous les regards bien évidemment envieux qui se posent sur nous ? », souffles-tu discrètement à son oreille. « Grâce à toi bien entendu, divine comme tu es ce soir. », légère pique mordante et gratuite que tu assènes, pour mieux t’amuser de la situation.



MADE BY @ICE AND FIRE.
Laura Kinney

Laura Kinney


Roleplayed by : jess (elle) ou jean-micheline-j'en-rate-pas-une.
Faceclaim : charleen weiss.
Secrets Révélés : 67

   https://awaken.forumactif.com/t46-laura-kinney-not-good-w


|
i miss the days ;
@Katherine E. Bishop


— L’ouïe fine meurtrie sous les nombreux piaillements de sa passagère. Concentration ébranlée lorsque partenaire d’infortune, venue tout spécialement la trouver pour un job qui ravissait professeure loin de ses étudiants d’un ennui mortel. Pourtant, après avoir été tout juste considérée comme un flair sur jambes au cerveau, semblait-il, supérieur à un canidé. Après avoir joué l’ascenseur d’un extrême à un autre, suffisamment solide au moins pour porter son propre poids -et celui de son égo- ainsi tracter masse humaine supplémentaire, mais au moins il ne s’agissait pas de soulever Colossus, X-23 questionna sérieusement ses capacités de jugement quand il s’agissait de rendre la pareille d’un service rendu. Ou alors peut-être était-il temps de ne plus accéder à ce genre de service rendu. Au moins sans ça, elle n’aurait pas eu à entendre les quelques suggestions de la vagabonde sur son dos, trouvant alors l’humour quelque peu hasardeux, bien qu’elle se vit arrachée un rictus qui ne lui ressemblait presque pas.

L’expression prendre de la hauteur donnait tout son sens lorsque les regards se tournait sur le faste de ce que proposait le toît sur lequel elles s’étaient nichées. Si Kate replaçait mèches et autres tissus de manière plus convenable, Laura, elle, était déjà prête à laisser de côté la vue splendide qui se trouvait devant elle. Et ensuite ? posé sur une table de son esprit, car elle ne voulait pas non plus s’attarder. Le bruit de l’air fendu par une première flèche décochée, et la mutante inspirait déjà profondément lorsque sa compatriote se laissa pendre dans le vide pour rejoindre un nouveau bâtiment. Nouvelle prise de recul. Nouvelle course. Nouvelle élancée. Ses griffes fracassées contre une nouvelle toiture à la retombée lourde de la sauvage. Comme si elle avait fait ça toute sa vie. Suivre le rythme de Hawkeye n’était pas un problème tandis que les bleus sur les courbures de ses dextres ainsi que ses genoux s’évaporaient aussitôt qu’elle se relevait. Jusqu’à ce que bon port fut atteint.
L’odorat toujours en action, Laura tenta de déceler une nouvelle fois les faibles odeurs encore imprégnées sur le torchon qui servait de tricot pour l’enfant disparue. En vain. Une effluve pourtant s’en distingua, à contrario de quelques pâtés de maisons plus loin. Une piste que la mutante ne pouvait pas laisser pour compte et que l’une comme l’autre semblaient vouloir exploiter puisqu’elle entendit le métal se décrocher de son mur. « Entrée improvisée des artistes. » Acquiesça la sauvageonne qui préférait très largement ce genre d’infiltration que celle impliquant une exposition inutile -et qui lui serait fortement désagréable dans un tel milieu.

Se glisser dans l'exigu tunnel d’un lieu dont elle n’avait pas la moindre envie de se faire une idée de ce qu’il s’y passait, ni comment ces individus évoluaient. C’était comme observer un documentaire animalier. Chiatique à souhait mais elle n’avait guère d’autre option alors… Le quatre-pattes emboîté derrière l’humaine elle chuchota en guise de réponse à une énième provocation « Je sais pas avec qui tu fais mumuse dans les bouches d’aération d’habitude mais si c’est la première chose qui te vient, tu devrais peut-être revoir tes fréquentations. » Un soupir, néanmoins amuseur, s’échappa d’entre ses lèvres. « Enfin moi ce que j’en dis... » Qui ne dit ni plus ni moins, laissant suspendue la réflexion qui ressemblait presque à un faux jugement, de quoi alimenter sans l’avouer, plaisanterie maladroite et déplacée.

Binôme n’en démordait pourtant pas sur leur venue en cet endroit rétréci et peu appréciable, dit en passant. Si Hawkeye relâcha un de ses gadgets, X-23 tendit l’oreille pour ne trouver que de nombreux gazouillis mondains dénués de sens pour elle. Décidément ce n’était pas planquées que les deux femmes trouveraient quoi que ce soit. La Bishop aux commandes cette fois, Laura suivit, rampant lentement jusqu’à trouver le plafond juste aux abords des toilettes. Inquiétude pourtant de cet entrain soudain que la détective avait montré quelques enjambées auparavant. N’y trouvant toujours pas réponse, elle pencha la tête au-dessus de l’épaule de Kate lorsque cette dernière s’immisça dans l’intimité improvisée par le jeune couple. Les jambes brinquebalantes dans le vide, elle se laissa retomber à son tour au-devant des témoins effarés, l’incompréhension à son paroxysme, autant pour les amants que pour la mutante. Le gaz relâché, Kinney attendit quelques secondes avant de relâcher son bras qui s’était positionné devant son nez. « C’est moche. T’as vraiment rien trouvé d’autre que la sécurité intérieure ? C’est vrai qu’on en a franchement les gueules. » Pour autant elle n’en fut pas plus réfractaire quand il s’agit de déposer chacun des corps endormis, un à un, dans les quatre ou cinq mètres carrés qui servaient de local ménager.
Son air presque diverti s’effaça à la seconde où elle vit la détective s’emparer des vêtements de la trentenaire. L’élan de cette nouvelle silhouette que Laura n’avait encore jamais imaginé sur la personne de Katherine Bishop. Semblable à une seconde peau, l’archère semblait des plus à l’aise tandis qu’elle ne ferait pas le plaisir à sa partenaire d’admettre ô combien elle pouvait être splendide dans cette tenue. Enfin, il ne fallait définitivement pas être un génie pour comprendre le plan suggéré. « Tu oublies ça Bishop, j’ai pas signé pour. »

Le bras à demi recroquevillé, main exposée là, aussi délicate qu’elle n’était, au toucher, rugueuse par ce qui avait dû faire son entraînement à l’arc et aux flèches. Katherine Bishop pour cavalière improvisée, lorsque visage fallacieux avait réussi à trouver grâce auprès de la conscience dite professionnelle, certes parfois controversée, de Laura Kinney. Ce n’était nullement la référence d’un géniteur qui avait mis puce à l’oreille mais bien l’idée encore à accepter que des enfants innocents étaient probablement en danger. La mutante avait même la crinière arrangée pour l’occasion, tandis qu’elle cassait de nombreux codes sociétaux en prenant de ce costume masculin mais, quitte à choisir, qu’elle préférait à la robe portée divinement par sa collaboratrice. « Un mot à quiconque et tu finis en charpie, pigé ? » Accompagnement d’une menace d’un simple regard aussi crispé que l’était sa démarche. Le caractère physique dressé que lui imposait le costume agrémenté d’un nœud papillon à son col était définitivement que trop éloigné des morceaux de tissus près du corps mais bien plus confortable dont elle avait l’habitude pour faire ce qu’elle savait faire de mieux : combattre. Dindon de la farce au beau milieu d’un monde qui n’était pas sien. Silencieuse et tendue comme un piquet, Laura avançait jusqu’à ce qu’une interpellation la fit presque sursauter.

Mimiques alertes, visage fermé, à la limite de l’abrupt, clone s’affairait à trouver concentration sur autre chose que ces chaussures d’un cuir bien trop dur et ciré pour qu’elle s’y sente à son aise. Ce faisant plus grande étrangeté que sa propre tenue dans la foule élégante, X-23 fixait à présent du regard la femme dont les rides qui se voulaient cachées témoignage qu’elle n’avait probablement pas l’âge qu’elle laissait entrevoir. Resserrant son bras discrètement sur celui de Kate, elle avait besoin de temps pour jauger de l’état émotionnel de cette femme. Ne s’était-elle pas presque vantée, plus tôt, qu’elle avait baigné dans cette atmosphère ô combien oppressante et fausse ? Il était l’heure de mettre en avant les talents respectifs de chacun. Danse de la parlotte menée par Katherine tandis que le détecteur sensoriel de Laura servirait en soutien à l’infiltration.
Le cœur sot, un battement s’échappa. Celui du mensonge lorsque de cette bouche bien trop démarquée de ce rouge cerise déclara avoir fait appel aux forces de l’ordre. C’était faux. Néanmoins, dans cette phrase, un bout anima l’ouïe de la mutante venant à ranger l’information. Peut-être en guise de lapsus, Kinney s’efforça finalement de sourire comme elle put -à défaut d’en être jolie, elle se montrait polie- à cet énième regard posé sur elle par leur interlocutrice. Raideur agita ses mâchoires tandis que la chaleur du visage de la détective se mêlait presque à la froideur de celui de Laura. Savait-elle seulement faire semblant à ce point ? Elle était un assassin, pas une actrice. Et Dieu seul savait ce qu’elle aurait pu donner pour devoir ensanglanter toute cette assemblée plutôt que de se prêter au jeu d’un couple auquel elle n’avait pas la moindre idée de comment s’adonner.

Volteface pour un chemin emprunté qui prouvait bien à la mutante qu’elle n’était pas au bout de ses peines. Traînée de force par les talons hauts qui la guidèrent dans sur une piste qui lui était que trop peu connue. La dernière fois que Kinney avait accordé une danse remontait à l’époque où sa mère venait lui tenir compagnie dans sa cellule tandis que ses mains étaient encore couvertes de son propre sang. Intimité défaillante tandis que Laura chassait déjà les relents d’un passé catatonique, elle se concentrait sur les yeux et le derme de Katherine, laissant le pas lent orchestré par cette dernière la guider sur la piste de danse. « Je ne sais pas ce qui me rend le plus impatiente, sortir de ce guêpier dans lequel tu m’as traînée sans prévenir, ou bien de te le faire payer comme il se doit. » Murmure délaissé juste au coin après une main libérée venue pour placer délicatement les mèches baladeuses de la fille Bishop derrière son oreille. Supercherie minutieuse dont les moindres détails étaient épiés des uns et des autres, elles n’avaient droit à l’erreur ou alors cette infiltration s’avérerait rédhibitoire et leurs objectifs très certainement infructueux. « Elle a menti. » Poursuivit de but en blanc le détecteur surnommé X-23. « La mère, elle a dit avoir fait appel à la police mais les battements de son cœur en ont dit le contraire. » Redondance de leurs pas en harmonie, et toujours son visage plongé au creux de l’oreille de sa partenaire, gardant la discrétion dans ce qui ressemblait presque à une provocation intime du jeune couple qu’elle formait aux yeux de beaucoup. « Le père. Tu m’as dit qu’il était hôte, c’est lequel ? »

Cependant, question à peine terminée qu’une voix masculine, d’un soupçon accablée par l’âge, s’éleva à travers les quelques enceintes à chaque coin des murs qui arrachèrent l’attention de Laura qui remarqua d’aussi loin les petites lueurs rougeoyantes qui clignotaient de manière régulière. « Caméras. » Glissa-t-elle dans un dernier mot à sa collaboratrice tandis que la voix élevée invitait alors chacun d’entre eux à se rendre jusqu’à l’une des salles adjacentes pour l’annonce d’ouverture du gala de charité. Elle remarqua alors le mouvement de la tête de Kate qui répondait déjà à sa question précédente, pointant de son fin menton la silhouette en haut de l’estrade et tenant le micro. Au moins une confirmation sur l’identité de ce paternel si attristé par la disparition de son enfant qu’il choisissait de s’occuper lui-même du discours de remerciements et de bienvenue à son propre événement. Les questions ne se posaient plus à ce stade, la détective de Hawkeye Investigations avait raison, quelque chose clochait.
Occasion trop belle quant à tous ces regards tournés dans une seule et même direction et Laura n’avait pas besoin d’écouter une allocution dont résonance était fausse alors elle opta pour l’option d’attraper sa compagne en jeu d’actrice par la taille pour l’attirer à l’arrière du cortège, dans un endroit à présent dénué de toute présence si ce n’était quelques serveurs et serveuses qui remplaçaient certains plats : prenant alors la belle occasion du buffet pour alibi. « S’il y a des caméras, il y a une salle de contrôle. Ca signifie une vue sur toutes les salles surveillées, sur les invités, et sûrement les pièces où on a pas accès. » Jetant un regard par-dessus l’épaule de la brune face à elle, elle dénicha, presque cachée dans un coin, le visage de la femme qui était venue à leur rencontre quelques minutes plus tôt. Alors pour feindre la banalité, Laura prit un petit four qu’elle présenta juste au-devant des lèvres de Kate. « Mais ta harpie nous espionne et je pense qu’on va avoir du mal à nous éclipser sans éveiller de soupçons... Une idée aussi lumineuse que la dernière, chérie ? Termina la mutante en prenant de son autre main un autre amuse-bouche pour venir le croquer humblement pour appuyer sa couverture. Sarcasme en maître, sa main qui se glissa dans le dos de son binôme pour l'inviter à feindre de rejoindre le cortège initial.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

Elektra Natchios

Elektra Natchios


Roleplayed by : Inglorious; Nono (he/him)
Faceclaim : laurel thoma
Secrets Révélés : 17

   

i miss the days when i had a smile on my face and wasn't so caught up in all of the small things, wasn't so adamant that I could handle everything alone.
I
MISS
THE
DAYS
Tu oscilles entre le regard d’aigle porté sur la foule, à desceller la moindre piste dissimulée dans les détails qui s’offrent à ta vision, et les demi-sourires amusés et discrets face à la situation dans laquelle tu as entraîné ta partenaire improvisée, qui se lance par moments dans diverses menaces à ton égard. Tu observes les billes bleutées de ta cavalière de la soirée, ses gestes se voulant contraires à ses mots. « Tu te prêtes bien au jeu, Kinney. », souffles-tu alors que les doigts fins de la mutante replacent tes quelques mèches rebelles, coiffées à la va-vite après l’épisode des toilettes. « Serait-ce de l’amusement que je vois dans tes yeux ?! », viens-tu murmurer au creux de son oreille alors que vous resserrez vos corps, plongés dans la danse délicate, nombreux regards venus chercher la faille dans votre alchimie improvisée. Le diable se cache dans les détails, et vous n’aviez guère droit à l’erreur. Tes mains glissent sur les épaules de la brune pour terminer leur course derrière sa tête. Gain d’intimité, pour des échanges discrets.

La clone confirme ta théorie, quand bien même tu en étais déjà intimement convaincue. Vos pas harmonisés vous mènent à tourner lentement, vous permettant à toutes deux d’observer la foule et ses membres, vous laissant ainsi le loisir de confirmer les théories l’une de l’autre. Elle te questionne quant à l’identité de l’hôte, lorsque la voix de celui-ci résonne dans l’assemblée. Laura t’informe de la présence de caméras, détectables par cette légère lueur rougeâtre qui en émane, alors que la voix invite la foule à se rendre dans une autre salle, pour le lancement officiel de la soirée. Posant ton regard sur l’hôte, tu réponds à la question de ta partenaire d’un discret geste du menton. Elle s’empresse de resserrer son emprise à ta taille parfaitement dessinée par ta robe de soirée dérobée, et vous mène à l’arrière du cortège. La salle se voulait plus légèrement habitée, quelques employés s’affairaient à remplacer les plats du buffet par d’autres bien garnis et surtout, encore chauds. Tu laisses ta compagne du soir révéler sa conclusion, bien que l’habitude de l’exercice t’amène un autre axe de réflexion. « Deux ou trois caméras, sont signes de sécurité pour tant de richesse localisée au même endroit. Autant de caméras, signifie que le propriétaire des lieux souhaite sécuriser quelque chose, ou bien cacher quelque chose. », énonces-tu, alors qu’un petit four vint se positionner juste devant tes lippes. Les premiers mots de la brune confirment la nécessité d’endosser une fois de plus ce rôle d’amoureuse, alors ce sont tes lèvres et guère tes doigts qui viennent s’emparer du met avec délicatesse. Le petit surnom qu’elle t’adresse t’arrache un sourire. « Je ne pensais pas que tu craquerais dans ce sens-là… », t’amuses-tu, visage empli de malice. La main de la mutante se glisse sur le bas de ton dos dénudé, t’invitant à rejoindre la foule. « J’ai toujours plus d’une idée en réserve… mon amour. », si les premiers mots se voulaient discrets, les derniers étaient bien plus appuyés, alors que vous arrivez aux abords de certains invités en retrait de la masse.

Vous plongez un peu plus dans la foule. Tu freines le pas, t’empressant subitement de glisser un baiser sur la joue de la mutante. Dans un même temps, ton smartphone positionné un peu plus haut capture le moment en vidéo. « Souris à mes fans tik tok ! », murmures-tu, ton souffle chaud s’écrasant sur la joue de la nommée X-23, réitérant ton baiser, plus appuyé que le précédent, ta main en appui dans sa chevelure brune, pour un souvenir encré sur internet. Si tu pouvais d’ores-et-déjà entendre le clone beugler, tu manipules ton téléphone comme pour arranger la vidéo, par des filtres et autres textes édulcorés. En réalité, tu observes certaines silhouettes présentes en arrière-plan. A n’en pas douter en constatant l’accoutrement et surtout, les oreillettes, il s’agissait bien d’agents de sécurité. Seulement, ils n’étaient guère de simples agents, mais bien d’individus surentraînés, probablement d’anciens militaires devenus mercenaires. Tu as appris à les identifier aisément avec le temps, par leur posture, leurs tatouages, ou autres détails marqués. Leurs regards étaient sans l’ombre d’un doute, positionnés sur vous. Faute à ta notoriété publique, ton identité d’Hawkeye étant nullement secrète, tout comme tes activités de détective débauchées par les hôtes mêmes de la soirée. Pianotant sur ton smartphone d’une main, après avoir publiée la courte vidéo légendée d’un « En bombe à un gala avec la plus belle @LauraKinney ! ♥» – plus pour la faire enrager qu’autre chose - tu glisses ton bras libre autour de la taille de ta partenaire, et déposes ta tête sur son épaule. « Nous sommes définitivement surveillées. Plusieurs agents positionnés devant des accès sécurisés. », quelques recherches grâce à des accès particuliers signés Hawkeye – et facilités par un certain Tony Stark – et l’enquête se poursuit.

Le discours de l’hôte s’achève, les invités sont conviés à reprendre leurs activités et à faire des dons. Tu te repositionnes face à ta cavalière, smartphone glissé dans ton bien trop petit sac à main emprunté. Tu feintes un profond bâillement, pour justifier de poser ta tête sur la poitrine de ta cavalière, paupières closes et bras faisant son tour. « Les lieux ont été achetés il y a trois mois par une société écran, j’ai déroulé le fil en remontant par le compte offshore qui a servi à la transaction… Devine qui a fait l’acquisition ? Nos hôtes. J’ai cherché les plans des lieux, la porte gardée pile devant toi n’était pas là il y a encore deux mois. », tu rouvres les yeux et plonges ton regard amoureux pour l’occasion dans le sien. Sourire on ne peut plus franc et honnête. « Tu vas me haïr. Mais ce sera mémorable, autant que je suis adorable. », petite moue mignonne que tu lui adresses, alors que tu t’empares de sa main pour l’inviter à ta suite. Tu guides ta partenaire jusqu’à l’hôte, te plantant devant l’homme. « Nous avons écouté votre discours attentivement, et ma compagne et moi sommes unanimes, » tu resserres l’étreinte, te collant un peu plus à elle. « Je souhaite vous faire un don, et pas n’importe lequel… Néanmoins n’ayant pas la place dans cette robe, et encore moins dans ce minuuuscule sac, ma chérie ayant oublié de prendre mon chéquier quand bien même je le lui ai demandé trois fois… » t’amuses-tu en bousculant légèrement la concernée. « Vous ne trouverez pas cela inconfortable j’en suis sûre, que nous nous arrangions ultérieurement en toute discrétion. », tu termines tes paroles en affichant l’écran de ton smartphone à ton interlocuteur, ce dernier affichant un air plus que surpris quant à la somme écrite sur l’appareil. « Miss Bishop, vous me voyez sans voix… C’est plus que de la générosité, merci infiniment, au nom de ma femme et moi mais également des orphelins que nous souhaitons aider. Je suis convaincu que nous allons pouvoir trouver un rendez-vous très rapidement, je vais même en libérer un si nécessaire. », enjoué, l’homme te tend la main. Tu libères Laura de ton emprise et t’empares de la main tendue. L’attention de ton interlocuteur est rapidement accaparée vers l’entrée des lieux, alors que le ton monte. « Veuillez m’excuser, je dois y aller. », fit-il le regard plongé à l’horizon, si bien qu’il ne remarque pas ta main venue attraper son pass dans la poche intérieure de sa veste.

Les foules se dispersent, agitées, tandis qu’à l’entrée de la salle de réception l’agitation se fait encore plus intense. « J’ai publié la vidéo sur tik tok. Je t’ai taguée, tu pourras la découvrir ça te fera un souvenir… », voix de l’innocence, alors que même les agents de sécurité postés à diverses entrées se frayent un chemin jusqu’à l’entrée des lieux. « J’ai peut-être aussi indiqué à tous mes fans que les Avengers étaient là. Autant te dire que les hystériques ne manquent pas dans ce genre de communauté… Mais vois le bon côté ! Tout le monde te verra irrésistiblement souriante ! Connaissant Tommy il a déjà republié sur ses 9 comptes ! », tu t’accroches à son bras, papillonnant. Rapidement et discrètement, tu lui montres le pass dérobé. « Grâce à toi, toutes les portes s’ouvriront à nous. Autant profiter du chaos et y jeter un œil, qu’en penses-tu mon ange ? », sourire honteusement élargi jusqu’aux lèvres. Tu sais que tu regretteras, la question est de savoir quand. Pour l’heure, tu t’amuses bien trop – et est convaincue que ta partenaire s’amuse également, intérieurement, très intérieurement -, autant en profiter.



MADE BY @ICE AND FIRE.
Contenu sponsorisé