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(laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.

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Laura Kinney

Laura Kinney


Roleplayed by : jess (elle) ou jean-micheline-j'en-rate-pas-une.
Faceclaim : charleen weiss.
Secrets Révélés : 67

   https://awaken.forumactif.com/t46-laura-kinney-not-good-w
Laura Kinney
❝ I'm the last person who gets to lecture anyone about obsessive revenge.❞
Laura Kinney - All-New Wolverine
Charleen Weiss
crédit : ellaenys
Nom : Kinney. Porteuse à l’uterus fécondé qui lui prête alors son nom lorsque tout semble perdu. Ni sa carrière, ni son brio, ni cette enfant n’aura su combler le manque de ce que ce patronyme sans histoire ne suscite chez les uns ou les autres.
Prénom : Laura. D’aucun n’aurait dû être prononcé puisque l’on imagine s’attacher à quelque chose lorsqu’on le baptise. Et pourtant sur le seuil de la mort un souffle a suffi pour qu’il en devienne éternel.
Age : Vingt-cinq ans d’apparence, pourtant créée il y a une trentaine d’années. D’importance nulle finalement, elle n’aurait même jamais dû les compter tandis que ses facultés lui enlevaient jusqu’à la banalité de la vieillesse passante, transforme dès lors les données erronées.
Surnom.s : X-23. Là pour unique identité à l’origine de sa création. Un code rien de plus que ce qu’elle devait être : une arme référencée.
Génome : Gène X, mutante. Vol éhonté de ce qui semble être le fardeau d’un autre. Appropriation dérisoire tandis qu’elle n’a jamais connu ce temps où elle aurait dû vivre comme une humaine. Non, il fallait des résultats.
Groupe : Xavier’s School. Depuis plusieurs années est sa maison ce domaine avec tous ses déboires, ses secrets et ses joies. Plus qu’un refuge, c’est toujours, au moins, un mieux pour elle.
Nationalité : Quelque part suffisamment bien caché, un laboratoire expérimental du Projet Arme-X. Toutefois ses papiers d’identité la présentent comme citoyenne américaine.
Métier : Formatrice aux arts du combat pour l'institut. Nul choix que de se plier aux dernières règles drastiques, et le professeur X a choisi d'entraîner plus efficacement les effectifs de l'institut qui ont augmenté en flèche depuis l'invasion. Alors il a fallu recruter de nouveaux enseignants. Elle n'aurait même pas pu prononcer la syllabe que ça aurait été acté sans son consentement.
État Civil : Célibataire. Incompréhension même du sens que cela peut demander. Elle sait, comme ça, à la volée, qu’il existe individus qui se prêtent leurs vies de manière mutuelle. Décidément, rien qu’à l’idée elle en est crispée.
Orientation sexuelle : Réponse inconnue, elle ne s’est simplement pas penchée sur la question.
Avatar : Charleen Weiss.
Signe distinctif : Elle aurait dû en porter des marques au fil du temps. Si ce n’est l’obsolescence de son derme, au moins les maux de ce qui fait aussi sa force. Pourtant, rien ne peut se figer dans ses peaux, pas même une infime égratignure lorsque viennent à transpercer les chairs depuis ses avants-bras, les lames acérées.
  • Violente
  • Solitaire
  • Impulsive
  • Discidente
  • Impudente
  • Humble
  • Autonome
  • Discrète
  • Dévouée
  • Déterminée
Capacités & Talents
Guérison et cicatrisation accélérées.
Système immunitaire renforcé.
Endurance et agilité accrues.
Force et résistance surhumaine.
Sens surdéveloppés (ouïe, vue, odorat).
Griffes rétractables en Adamantium (deux à chaque main à travers les lambeaux interosseux qui en sont le prolongement et ressortent de part et d’autre de ses majeurs, puis une à l’articulation centrale de chaque pied).
Expertise de différents arts de combat (corps-à-corps avec et sans arme).
Expertise en maniement d’armes de tirs et projectiles.
Spécialistation dans l’assassinat.
Vieillissement ralenti.
Multilingue (français, anglais, japonais) .
Dis nous en plus...
Aime • Le bruit d’une lame qui s'entrechoque contre l’acier d’une autre, celles qui se confrontent et s’assaillent. La coupe précise et franche d’une feuille de papier criblée de balles, voletant jusqu’à se poser face contre terre, ne laissant plus que les trous apparents. Le carmin écoulé d’une plaie sur le corps ennemi tandis qu’elle tourne les talons et le laisse pour mort. La fine sueur qui se dépose sur ses vêtements lorsqu’elle s’apprête à faire un tour de plus du domaine de l’Institut Xavier. Son seul foyer pourtant braillard, définitivement emmerdant à souhait et insupportablement si soudé lorsqu’ils l’attendent presque sur le pas de l’arche, ou encore avec quelques vannes dont ils savent pertinemment qu’ils pourraient y perdre une langue ou deux. La simplicité d’une vie qu’elle n’aura jamais et dont aucune destinée ne lui aurait accordé.
Aime pas • Le brouhaha d’une foule qui l’oppresse. La sensation de devoir constamment contrôler ses propres pulsions meurtrières tandis que le monde est fait d’une colère qu’elle partage en tout temps. Elle a été conditionnée, programmée. La menace planante de ces êtres humains qui ont peur, qui les chasse. Elle peut les comprendre en un sens, et cela la met davantage en exècre. L’étroitesse de ce monde qui ne voit qu’en noir et blanc tandis que les seules couleurs qui l’animent sont probablement de gris et de sang. L’insubordination lorsqu’ils la maternent, veulent la protéger. Elle n’a pas besoin d’être protégée, ce sont les autres qui devraient s’en méfier. Tel père, telle fille, répétition à mille reprises et la débecte. Elle n’a jamais voulu qu’être elle-même.
Ses envies • Tranquillité dans cette miteuse chambre qui l’abrite, après tout c’est mieux qu’autre chose. Simplicité de se retrouver sous les rayons du soleil, malgré les picotements de sa chaleur qui se dépose sur ses paupières. Pouvoir cogner jusqu’à ce que saignent ses phalanges, cogner jusqu’à ce que les os craquent, cogner jusqu’à… Il paraît qu’elle souhaite les emmerdes, cherche la moindre qui grapille aux alentours. Plus ou moins. Elle est née pour ça. Elle n’a toujours connu que ça. Il faut croire qu’au-delà du gène mutant a hérité également de cette nécessité omniprésente à trouver là où le danger et les mésaventures se trouvent.
Ses peurs • Les réminiscences d’une vie en cage, alors enfant aussi dangereuse que vulnérable. Les sangles maintenant ses chaires sur son trône d’infortune tandis que ces visages masqués se penchaient à son chevet pour les injections qu’elle n’a plus su compter. Les souffrances dont elle n’a que peu conscience mais qu’aujourd’hui elle sait comme illégitimes. L’état carnassier, animal, ravageur qu’elle ne se connait qu’en tant qu’actrice mais dont elle ne se rappelle que trop peu à chaque fois lorsque cette immondice en effluve vient à ses narines. Celle-ci est rare à présent mais elle sait pertinemment que malgré sa conscience elle ne pourra jamais faire autrement que de mutiler, démembrer, saigner tel le bourreau d’abattoir chaque fois qu’elle se verra soumise à cette odeur si particulière pour elle. Un déclencheur créé dans le seul but de dominer et de faire d’elle être déchaîné, cette arme ultime dont le cataclysme ne s’achève que lorsque ses victimes -amis comme ennemis- relâchent leurs derniers souffles.
Ses espoirs • Une vie paisible, un rêve inaccessible, secret inavoué. Loin de la civilisation, en solitaire et sans plus qu’aucun n’ait pour énième épée au-dessus de la tête les griffes de la bête à visage humain. Pouvoir savoir cette dite famille, doucereuse supercherie, en sécurité, bien qu’aujourd’hui elle ne baisse pas les bras à l’idée qu’un jour elle ne redevienne plus cette menace latente, la bombe dont les secondes ont arrêté de se compter mais qui pourrait reprendre ce décompte à tout instant. Elle prend confiance, c’est là son plus grand souhait, si ce n’est d’être ordinaire un jour, au moins de pouvoir s’en rapprocher. Voeux réduits à néant, elle se saura traquée jusqu’aux confins du temps et de l’espace. Alors elle a cessé de rêver, tout simplement.
Derrière le personnage...
Pseudo : Ranger Rocket (Jess).
Age : Bientôt le quart.
Pays : Douce France, cher pays de mon enfance.
Comment as-tu connu le forum : J’ai vu Marvel, de la lumière alors j’ai poussé la porte du discord (pré-ouverture)
Comment trouves-tu le forum : Très épuré, sans fioriture, assez complet mais sans s’y perdre. Très agréable.
Fréquence de connexion : En moyenne tous les jours, sauf moments spécifiques IRL.
Bam BOOM Babey.
Laura Kinney

Laura Kinney


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Histoire
❝ The Facility created me to be a weapon. Killing was all I knew. I didn't know how to say "no." But if I ever did say no, they had a way to make me kill. A chemical trigger. This is it. A lot of it. ❞ Laura Kinney - X-Force
tw : violence, meurtre, séquestration, prostitution, torture, mutilation.

Béton glacial, foyer de longue date. Déjà huit ans ? Une ou deux années près en avance ou de retard, c’était à s’y méprendre. C’était donc cela vivre ? A la voir tout ceci prenait la banalité pour acquise. Elle se demandait parfois si eux aussi, comment ils avaient vécu à leur tour, sans jamais remettre ceci en question. Que des contes pour enfants, comme sortis tout droit d’une imagination débordante, se souvenait les histoires auprès desquelles sa mère la berçait. Fantaisies subtiles dont la croyance se trouvait vaine, trop rapidement happée par la dure réalité.

L’alarme retentit, le verrou de la grille sifflotait. Qu’il était insupportable ce brouhaha tandis que seule, la bête et tête abaissée se dirigeait vers son unique issue. Programme instruit, répétition qu’elle ne comptait plus, elle aurait pu recouvrir les murs du laboratoire, des traits blanchâtre des prisonniers, tant les centaines de jours se montraient rieurs du lendemain par leur interminable pléonasme. Repère de cette session d’entraînement où quelques nouvelles recrues de Sutter allaient encore périr. Encore et encore. Parfois, elle se remémorait quelques innovants qui se démarquaient, mais cela remontait à quand ? Un mois ? Un an peut-être. Le temps figé, tout ce qu’elle semblait voir grandir et et devenir autre chose s’était elle-même. Ainsi que les défunts déchiquetés, démembrés, mutilés, accumulés quelques part, probablement là où l’enfant n’avait pas le droit d’aller. N’avait de droit et de propre que cette cage qui l’avait observée, immobile également, dans des états tous plus lamentables que les autres.

La première fois revenait en arrière, avait-elle tout au plus trois ou quatre ans. Précocité d’un ennui mortel tandis qu’elle avait osé quémander un peu de compagnie. Personne. Pendant longtemps il n’y eut que la solitude et le silence pour seule présence. Puis un certain temps indéfinissable plus tard, ces petits yeux ronds plein de larmes dont elle n’avait même pas l’idée de ce qui pouvait provoquer son chagrin, sans savoir non plus ce que cela signifiait, arriva le docteur Kinney. Plus tard encore, elle apprit qu’il s’agissait de sa mère. Qu’est-ce que pouvait bien être une mère ? Interrogation latente, trop vite dissipée par les attentes au-dehors. Au-dehors signifiait les pièces adjacentes où elle mettait à profit les expériences de ses bourreaux, où elle leur donnait ce pourquoi elle avait été créée. A fortiori, elle n’y pensa plus.

Les deuxièmes souffrances arrivèrent lorsque la silhouette de Rice se dessinait en volumes flous à travers les barreaux. Cette fois les perles salées glissaient de ses yeux encore shootés par la douleur sans même qu’elle ne s’en rende compte. Seule sa cage était en mesure d’en témoigner. Le corps étendu en une masse distordue. Le cruor en traces de part et d’autre de ses mains face contre terre, de ses pieds inertes, des surplus aiguisés et recouvert de son sang mais dont sa geôle pouvait apercevoir les légers reflets argentés. Elle cicatrisait, mais incapable de rétracter ce nouveau corps étranger. A quelques mois seulement de la découverte de sa mutation, gamine découvrit le résultat de cette nouvelle étape d’expérience. A fortiori, elle n’y pensa plus mais se demandait en revanche : est-ce que cela aurait le même effet que lorsqu’il ne s’agissait encore que de ses os transperçant sa chair ?

Sarah Kinney. Maman ? Maman se montra plus présente par la suite. Parfois même, la femme prenait la tête de l’enfant sur ses genoux. Sa main si rugueuse, abîmée de sécheresse et négligée par ses travaux se mouvaient en de petits gestes sur la chevelure en bataille du bétail. Tout était normal. Pourtant la scientifique lui raconta de nouvelles histoires. Celles qui parlaient d’individus comme elle, qui se retrouvaient les uns les autres, qui s’aimaient, se détestaient, qui allaient manger un cheeseburger, ou se promenaient dans de vaste paysages où de grandes masses végétales étaient maîtres. Elle lui expliqua chaque mot étranger, chaque sentiment, chaque petite particularité qui faisait la beauté du monde que la gamine ne connaissait pas. La végétation, c’était une vie parmi les autres mais qui, elle, n’avait pas apparence d’homme, ni conscience, qui se mouvait lentement mais sûrement. A l’opposé finalement de ce qui était demandé à l’expérience : Lorsqu’elle serait suffisamment évoluée, alors il sera possible de recouvrir son squelette entier, et seulement à cette fin d’expérience d’Arme-X, X-23 sera une réussite.



Le sang. Le sang. Un bras. Le sang. Partout.

Fine odeur indescriptible s’évanouissait dans l’air, l’effluve pesante de l’hémoglobine prenait le pas, recouvrait tout ce qui se trouvait là. Même son parfum prenait une autre note. X-23 tenait dans l’une de ses mains les doigts délicats qui l’avaient cajolée autrefois. Remontait les veines qui disparaissaient peu à peu, ou plutôt descendait jusqu’à son extrémité brinquebalant contre le sol. Les tissus déchirés trempaient, s’ils ne lâchaient pas en route, dans la mare rouge étendue là. Il n’y avait aucun corps au bout du bras. Littéralement. La bête avait beau chuchoter, elle ne pouvait être entendue, de ses pardon incessant qui prenaient la direction lente et vacillante de la masse de chair à laquelle il manquait un bras. La boucle d’un disque enraillé, rythmé par les alertes déclenchées prévenant du danger. Rôdait le prédateur vers sa proie agonisante.

Violence d’esprit qui retrouvait sa place sans comprendre ce qui avait bien pu occasionner pareille boucherie. Elle comprit très vite. Non, trop vite. L’Adamantium de ses mains recouvert de l’odeur de mort, son corps tacheté de ce sang qui n’était pas le sien. Le regard horrifié, elle s’écroula dans la matière aqueuse qui ne cessait de couler du corps. C’était impressionnant les litres qu’il rejetait, y en avait-il encore suffisamment pour qu’il s’en écoule davantage ? Que l’achèvement puisse se faire, levant le voile sur le regard pourtant adouci du docteur Kinney gisant sur le béton du laboratoire.

Violence de ces bribes qui revinrent mais surtout un goût atypique qui avaient dévoré ses neurones, tout son être, qui l’avait rendue à la fureur la plus bestiale et frénétique. Certains gouvernement pouvaient jouer d’un code pour venir activer leurs boutons rouges, Rice, lui, avait exposé à son ancienne collaboratrice à l’instrument le plus meurtrier de leurs créations.

Les forces abandonnaient rapidement la jeune femme qui, malgré toute la volonté, aurait voulu pouvoir emmener X-23 jusqu’au bout du monde pour enfin l’épargner de son injuste destin. Elle comprit seulement bien vite que les secondes n’étaient plus que l’égouttement de son existence qui s’en allait. Si elle ne s’était pas montrée si maternelle, peut-être que tout ceci ne serait pas arrivé. Si elle avait emmené l’arme humaine au-delà de la planète Terre, peut-être que tout ceci ne serait pas arrivé. Si elle avait demandé l’aide bien plus tôt de ce mutant, peut-être que tout ceci ne serait pas arrivé. Les “Si” refaisaient le monde mais le monde ne tournait déjà plus. La réalité autrement. Sa fille devrait se battre toute sa vie, elle devrait fuir, trouver refuge d’abord auprès de sa tante et de sa cousine. Sa fille devrait retrouver son modèle génétique, qui fut prononcé comme père. Wolverine. Sa fille devrait être forte et réprimer ses instincts néfastes. Elle devrait aussi faire bien attention à bien manger, à se couvrir du froid et à mettre de la crème solaire lorsqu’elle découvrirait enfin le monde extérieur. S’éteignait avec les mots, les préventions et le désespoir, la vie pathétique mais ô combien suffisamment utile pour avoir engendré…

Laura.



Doucereuse panique se faisait énième sœur de ces quelques galbes féminines agglutinées dans une seule et même pièce de ce refuge de fortune. Aux quatre coins de celles-ci s’élevaient telles des fourmis les messes basses de chacune d’elle. Il était mort. C’était impossible. Qui. Comment. Zebra Daddy était mort. Proxénète depuis bien trop de temps qu’il n’en fallait pour s'en souvenir, cet homme dont l’histoire méconnue par bon nombre se retrouvait le corps étalé sur la table au centre. Aucun projet de sépulture, ni même un hommage, bien loin de toutes ces fioritures propres à ceux qui aimaient et respectaient. Les voix surplombant l’atmosphère, et l’assise d’un bureau servant de trône autrefois au défunt, Laura Kinney, la petite recrue quelque temps auparavant, trouvait au jugement de chaque coup d'œil qui se profilait jusqu’à elle. C’était elle. Tout le monde le savait, tout le monde taisait.

Elles étaient libres. Des mots vides de sens pour toutes celles qui ne se rappelaient même pas de leurs vies passées, dans le cas où ces femmes d’horizons aussi variés avaient eu une autre vie, avant.

A New-York, dans les bas-fonds de ces ruelles que trop connues pour abriter les prostituées du coin, Kinney avait trouvé chemin d’un hasard auprès duquel elle n’avait sûrement pas luté. Sans but, sans foi, ni loi, elle ne savait même plus depuis combien de semaines, ou peut-être mois, elle avait envoyé Meggan et Deborah Kinney -cousine et tante- le plus loin possible d’elle. Dangers nombreux et grands, les dettes et frais de ceux-ci ne lui étaient plus supportables, alors elle s’était dénichée place de choix auprès de ce Zebra Daddy. Proxénète de renom pour ceux qui savaient où le trouver, il avait vu en elle à cette époque, une marchandise de premier choix. Cependant, l’homme d'affaires n’avait assurément pas calculé qu’il venait de prendre sous son bras long une lame plus destructrice qu’aucune autre, dont les assassinats ne se comptaient déjà plus à l’époque où elle n’avait que dix ou onze ans.

A présent que Zebra Daddy était mort plus rien ne retenait les pieds et poings de X-23. L’errance était à venir et fut celle qui emboîta le premier pas. Si une ou deux, ou même dix venaient à la suivre, cela importait peu, toutes seraient bien plus en sécurité. Le pincement de ce départ lorsque l’attendait finalement non loin une ombre qui ne l’avait peut-être jamais quittée. Sans le savoir, le regard carnassier d’un homme qui n’était pour ainsi dire ni étranger, ni familier, mais nul autre qu’un instinctif de la première heure. Son code génétique originel.



Alors c’était donc ça : une chambre. Dortoir déjà employé, l’inconnu à son paroxysme. Plantée là, s’intimait qu’il serait bien plus aisé d’arracher une tête avec les dents plutôt que de comprendre comment il fallait procéder devant le lit immaculé qui lui avait été attribué.
La cloche sonna, un sursaut, furtivité d’une mémoire et de l’alarme qui avait assailli ses acouphènes auparavant. Mais cette fois il n’en était rien. Depuis son arrivée, nombre de personnes différentes avaient essayé de lui inculquer les prémices de la vie ici. L’institut Xavier, école pour enfants particuliers. Autrement dit pour les mutants. Scepticisme dans l’estomac, la nouvelle venue se faisait méfiante et malgré les quelques semaines passées à l’écart de tous les êtres-vivants grouillants en ces lieux à l’exception de Wolverine et des X-Men. Une adaptation qui se voulait en douceur mais dont les débuts étaient un véritable calvaire pour la jeune fille. Il n’était pas rare qu’elle aille se réfugier, de jour, de nuit, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, aux abords de la forêt adjacente pour y retrouver la solitude qu’elle avait toujours connue. Non sans les réprimandes certaine de cette femme aux cheveux argentés -Ororo Munroe- et de n’a-qu’un-oeil -Scott Summers. Quelques fois, lorsqu’aucun d’eux ne savait plus comment approcher le clone de Wolverine, ils envoyèrent l’original non sans quelques bougonnements. Il eût suffi d’une fois. Un véritable carnage.

Labyrinthe emprunté, ceux des couloirs menant aux salles de classe. Les odeurs nauséabondes des crèmes anti-acnéiques, des parfums renversés sur chaque parcelle de peau de ces jeunes gens, Laura pouvait tout humer et le demi-tour lui semblait même être la meilleure option à emprunter. Elle se croyait dans l’un des contes du feue docteur Kinney. Irréel.
Porte mal fermée, du dos de sa main, le poing serré d’un instinct qui étaient propres aux animaux, elle la poussa. Premier jour de classe, elle était déjà en retard. On l’appelait le Fauve, aucune difficulté à en comprendre la raison. En fin de compte elle ressentait presque le manque de ses anciennes missions d’assassinat plutôt lorsqu’elle capta toutes les observations qui déviaient. Elle aurait même pu certainement lire dans leurs esprits à ce moment-là, si cela l’intéressait finalement l’espace d’un instant ce que tous ces enfants pouvaient bien penser d’elle. Silence surplombant, la bombe à retardement alla dans le fond de la salle, place qu’elle ne quitta sous aucun prétexte chaque heure de chaque jour où son fardeau était finalement devenu le même que tout autre adolescent de son âge.



Maisonnée désaffectée qui avait été signalée comme abritant des charognards, il était inutile de compter combien d'institutions d’ordre et de loi s’y étaient perdues, soit sans revenir, soit largement diminuée. Un rapport de quelques pages tout au plus avait été transmis à la section anciennement nommée comme les Nouveaux Mutants, mais qui depuis plusieurs années avaient rejoint les rangs des X-Men.
Mystère planant, palpabilité de son sillage, quelques mots écrits noir sur blanc avaient réussi à éveiller les soupçons de X-23 pour qu’elle se joigne à la fine équipe.

Ricanements d’enfants se laissaient entendre comme si tout ceci n’était finalement qu’une vaste farce. Un représentant à chaque coin de la demeure, se tenait prêt à entrer lorsque le crissement du bois de chêne qui construisait la porte de celle-ci glissa difficilement sur le parvis défoncé.
Laura était positionnée au sud, soit à l’exact opposé de ce qui réanima ses sens les plus aiguisés. Une odeur familière, qu’elle aurait préféré ne jamais réapprivoiser.
Kimura.

Doute n’eût aucune place lorsque l’instinct prit le dessus et que sans prévenir qui que ce soit, colère s’en empara. Vengeance. L’image de cette première vie battue sous les coups acharnés, sanguinolente sous les lames, transpercée par les balles. Kimura. N’avait plus que de raison ses genoux qui vinrent fracasser le crâne de sa nouvelle cible, aperçue depuis le toit craquelant sous son poids. Fort heureusement -ou malheureusement, dépendamment des points de vue- l’impact fut amorti par les mains violentée de la femme qui semblait déjà savoir, par ce rire significatif, de qui il s’agissait. Une prononciation aussi simple qu’à peine audible et Kinney rua de coups son ancienne tortionnaire du temps où Sutter et Rice supervisaient encore l’expérience X-23.

Interruption critique avant que mort s’en suive, ses coéquipiers aux abois, aux jugements couverts de questionnements affolés. Elle ne leur devait rien à eux. En revanche, Laura devait beaucoup à Kimura. Beaucoup d’entailles, de mises à tabac, et de tortures diverses et variées. Les pupilles rongées, noircies, elle ne vit pas tout de suite ce qui suivit. Ou plutôt celles qui suivirent. C’était à s’y méprendre une fois encore.
Après un temps d’explication, Kimura prouva qu’elle avait recueilli quelques temps auparavant les fléaux de la mutation, de la folie des uns incombant aux autres, à l’humanité, ces tubes comprenant les clones de X-23 elle-même.
Zelda
Bellona
X23_PAR3
Gabrielle
Et le triple existait encore en ce bas monde, perdue dans la nature, disparue ou tuée. Les sœurs, si tel pouvait être le terme adéquat, expliquèrent aux X-Men leur histoire, et ce pourquoi elles s’étaient enfuies. Alchemax Genetics, Robert Chandler, le capitaine Mooney, les clones mis aux services des plus offrants, utilisés comme bétail envoyé à l’abattoir. Laura ne put en écouter davantage. Elles étaient similaires. L’histoire s’était répétée. Son histoire. Elle refusait d’en prendre charge. Tel père, telle fille. La gerbe au bord des lèvres, c'était avec regret qu’elle leur tourna le dos sans demander son reste, les laissant entre les mains de celle qu’elle savait peut-être plus cruelle que les autres.



Émeutes. Anxiété. Embrasement. Ardente envie d’en découdre. Près de deux ans passés sous l’occupation. Quelques mois à peine après les ouvertures des différentes institutions créées dans le seul but que la Terre se défende, se relève. La quasi-totalité de l’Amérique du Nord était tombée. Une guerre comme nulle autre auparavant. Territoires occupés, défendus, les droits des uns et des autres n’étaient plus à l’ordre du jour, tout ce qu’il fallait c’était exploser les gueules écaillées des ennemis. Accessoirement délivrer les compatriotes du joug des Skrulls.
Un instant pour se souvenir. Le rappel que tout s’était déroulé à une telle vitesse que ni les héros de ce monde, ni les criminels, ni les comme elle n’avaient pu trouver occasion de retourner le poing, faire pencher la balance. Tant de morts. X23_PAR3. Tant d’identités dérobées. Zelda. Tant d’orphelins. Gabrielle -à défaut de n’avoir eu de parents. Ne restaient plus que l’introuvable et les espoirs de retrouver un jour les siens.

Crépuscule à la lune masquée et l’attente d’un signal. Le silence était d’or. Peut-être trop pesant pour d’autres. Chatoyante, la voix juste à côté de son oreille qui venait chuchoter les quelques paroles d’une chanson dont Laura n’arrivait pas à remettre le titre. Titre dont elle se fichait plus que royalement. Un revers de la main derrière le crâne de sa cadette qui se trouvait à côté d’elle. S’y perdait en jurons plus que de raison alors que Honey Badger s’était invitée pour une initiation. Mission d’importance capitale pour les prisonniers esclavagés du périmètre, et c’était bientôt cette gamine sans cervelle qui allait tout faire foirer.

Sauver par le gong. Le signal. L’élan de ces deux bêtes reconnaissables entre mille et pourtant identiques. L’infiltration demandait autant d’adresse que de discrétion -si ce n’était le fort de Gabby, au moins c’était celui de sa sœur. Elles n’étaient pas seules. Car s’il y avait bien un constat qu’il était possible de faire pour X-23, c’était que des liens par la force des choses avaient dû être engagés. Plus qu’à l’échelle de quelques individus assignés là, il s’entendait à présent d’un point de vue mondial pour lutter contre l’oppression. Des pays encore libres s’étaient rapprochés. Humains et mutants semblaient avoir cessé le feu, tout du moins de manière officielle. La planète entière s’était reliée, et plus encore au-delà de l’espace, une chose était sûre, l’univers ne laisserait pas place au pardon, et encore moins à la cohabitation.

En tant qu’être forcé de naître sur cette terre, en tant que mutante, en tant que membre des X-Men, en tant que X-23, Laura Kinney n’était définitivement pas résolue à ranger ses griffes mais bien à les planter dans chaque corps Skrull qui réprimerait l’humanité.
Elektra Natchios

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Je pose officiellement le premier bienvenue ici avec une certaine excitation (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  4241906746
Suis persuadé que ta Laura va être génialissime (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2865253732 Du coup faudra absolument qu'on fasse des conneries de fifou entre brunes (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2270357457

et puis tu parlais de gab' du couuuup ...  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  4174009938

Spoiler:

Bref, trop hâte de te croiser en rp  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2149432806
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Ouuuh bienvenue à notre première membre  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  1574034803 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  269018972 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2149432806 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  3797433494 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  3942091466 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  3426203416

Bon courage pour ta fichette et bien sûr on est dispos si besoin d'aide sur le Discord mais ça tu sais déjà   (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  299038788

Me tarde de voir cette beauté meurtrière en action in game  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2350820483 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  3026334015
Jessica Drew

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Bienvenue officiellement à toi Laura (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  391715897 (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  1982210316
Je te souhaite un bon courage pour ta fiche et te félicite en tant que première membre, tu auras droit à un chocolat (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  1589627835
Laura Kinney

Laura Kinney


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@Kate E. Bishop @Steven G. Rogers @Jessica Drew

Merci infiniment pour votre pépite, et trop de fierté en moi de savoir que j'ai ouvert le bal ! (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  4112725087

En tout cas à très vite avec tout plein de perso avec l'espoir que ma Laura vous conquerra bien vite

PS Kate : Need mooooore, tu me donnes une hype avec des planches comme ça, tu peux pas savoir (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  269018972
Elektra Natchios

Elektra Natchios


Roleplayed by : Inglorious; Nono (he/him)
Faceclaim : laurel thoma
Secrets Révélés : 17

   
félicitations
you're a wizard, harry
you shall not pass.
01 MESSAGE DU STAFF
Well well, jépalémo, c'était un plaisir du début à la fin  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  3661389176 . On ressent toute la noirceur des origines du perso, toute la rage en elle, cette brutalité animale  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2166749287 . Quelle digne héritière de papa Logan. Encore une fois, une merveilleuse plume, que de bonheur pour cette première fiche  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  391715897 tu es bien évidemment validée poils au nez, et bien hâte qu'on lâche nos brunes dans les rues de ce qu'il reste de NYC  (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  3392579298

PS : t'inquiètes je vais te sortir toutes les planches que je trouve (laura kinney) i believe in life. i believe. i fight. i bleed for others.  2270357457  

02 BIENVENUE
Te voilà validé.e ! Mais ce n’est que le début, le début de ton histoire. Les choses sérieuses commencent, alors ne tardons pas, et laisse-nous t’indiquer le chemin.

Certainement le plus important pour faire ta place parmi nous, nous avons nommé la fiche de liens. Cette fiche de liens est essentielle pour te lier avec la population, et projeter ton personnage dans les possibilités qui te sont offertes. Pour parfaire ton profil, tu as également la possibilité de demander un rang, incluant une belle petite icône de ton choix !

Pour rester informé.e de ce qu’il se passe partout dans le monde et des derniers événements qui se sont produits, nous t'invitons à lire les actualités du daily bugle, qui résumeront les nouveautés concernant le forum mais aussi l’intrigue. Et si tu dois t’absenter pour une raison ou une autre, ce qui est tout à fait normal, n'hésite surtout pas à aller poster une absence.

Désormais, tu es libre de partir à la quête de rp pour recruter des camarades de jeu. Et si tu recherches l’âme sœur ou l’ami.e de toujours, n’hésite pas à te rendre au bureau des suspects pour satisfaire tes besoins.

Maintenant que tu es un sorcier Harry, tu n’as plus qu’à profiter du bon temps offert sur Secret Legacy.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
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